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Les clones, la face cachée de l'affaire Dolly

écrit par Gaëtan Ballester !

Salut les p'tits lus !

 

Aujourd'hui ce sera vraiment une mini-chronique. En effet, j'ai lu une petite nouvelle de science-fiction de 6 pages et donc... (ah oui, cela fait un peu court pour parler d'une histoire sans trop en dévoiler ! ) C'est cela, mais on va y arriver tu vas voir.

Gaëtan Ballester a 25 ans. C'est un jeune boulanger qui aime l'univers de l'auteur Howard  Phillips Lovecraft, le papa de Cthulhu (de qui ?) De Cthulhu, c'est un dieu extraterrestre qu'il vaut mieux ne pas réveiller, tu peux me croire. Notre jeune écrivain aime aussi le monde de Chihiro (vous avez des goûts communs, c'est chouette ça !) ouep, et j'avoue que j'ai beaucoup aimé sa nouvelle. Notre jeune auto-édité propose sa nouvelle sur Amazon et sur Kobo. la couverture est agréable et attire l'oeil.

(Oui, mais ça parle de quoi ?) Eh bien, c'est une lettre qui nous est adressée par un homme prénommé Emile. Il faut qu'il écrive vite, car en bas de son immeuble, on vient pour lui. Il sait des choses, il connait des secrets que l'on n'aimerait pas voir divulgués. Cet homme se confesse en commençant par nous parler de la réussite du clonage d'un mouton, que l'on nomma et présenta au monde sous le nom de Dolly. 

Ce fut une étrange nouvelle qui laissait entrevoir des choses que moi-même à l'époque ressentaient comme un danger. L'homme n'a pas de limite dans sa folie. Emile est en grand danger, il sait... il sait que Dolly n'est pas la première... mais la première quoi ?? Qu'est-ce qui pèse si lourd sur sa conscience ? Il n'est pas le seul à savoir. Et cette lettre est effrayante, bouleversante, prenante... horriblement dérangeante.

(Tu me fais peur !! Qu'est-ce qu'il dit ? Pourquoi des gens veulent le voir ? Qu'est-ce qu'il a fait ?) Il a fait taire sa conscience, pendant très longtemps, tant qu'il touchait un chèque important. Il était un simple découvreur, si on peut l'exprimer ainsi... jusqu'au jour où !

(Quoi ??? dis-moi tout !!) Je ne peux pas... écoute, ce qu'il a écrit.

 

"Je me rends compte que mes mots s’enchainent sans vous en dire suffisamment. La porte d’en bas vient de céder. Ils pénètrent dans l’immeuble. J’ai bloqué l’entrée de mon appartement avec une armoire et mon canapé. Cela ne les retiendra pas interminablement. Je les entends, ils montent déjà les escaliers. Je tiens à m’excuser encore une fois, car j’ai menti. Je me suis resservi un verre. Les monstruosités que je vais bientôt vous décrire nécessitent au moins cela."

(Hannnn... c'est horrriiiibbbllleeeee !!! le pauvre !!) Ce n'est pas horrible, c'est super bien écrit. On reste scotché à la lecture de cette confession. Le stress augmente. On ne peut s'empêcher d'être horrifié par ce que l'on découvre. L'urgence est en nous grâce à un rythme soutenu, à une écriture fluide et dynamique. On veut savoir et on finit par se demander si nous sommes dans une réalité ou une fiction.

J'ai lu la nouvelle très rapidement et j'ai vraiment apprécié cette écriture, l'utilisation d'un fait qui remonte aux années 90 pour en faire naître toute une théorie palpitante et dérangeante (mais, si ce n'était pas qu'une théorie ?) c'est ce qui rend l'histoire prenante, car on se pose plein de questions. On montre le monde de la recherche avec ses secrets, ses horreurs, son manque d'éthique. L'auteur nous donne à réfléchir, à nous interroger sur le bien-fondé d'actes comme celui du clonage de Dolly.

C'était passionnant et glaçant. Si ce jeune auteur écrit ainsi son prochain livre, alors je suis partante pour être du voyage. Je ne peux que vous conseiller de lire cette nouvelle.

Merci Gaëtan Ballester de m'avoir permis de découvrir votre plume.

A bientôt les p'tits lus 

science-fiction clonage chronique littéraire podcast

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