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Joyeux noel et bonne annee 8

Le 17, on parle d'une auteure

Et très connue en plus !

Salut les p'tits lus !

 

Il n'y aura pas de chronique pour ce soir, bien trop de travail en cours, je le crains. J'ai dû demander à mes deux amis de me donner un coup de main, pour que tout soit prêt pour la veillée. J'ai repris l'écriture en plus de la couture et de la création de petits mondes.

Cela ne nous empêchera pas d'ouvrir la case 17 de notre calendrier magique. Vous allez nous supporter chaque jour jusqu'au 24 décembre, ensuite je ferai une petite pose et reprendrai les chroniques littéraires. J'ai de belles surprises dans ma bibliothèque.

Bien et si on découvrait ce que cache la case 17. S'il te plaît, cher calendrier, montre-moi ce que tu as dans le gosier ? (Avec plaisir, chère Alvyane !)

"grincement de case qui s'ouvre"

Voyons cela. Un petit papier de couleur rouge avec écrit dessus "Histoire de ma vie" A.D. Je vois que nous ne quittons pas le monde de la littérature avec ce titre de livre. Je te remercie calendrier. (Ce fut un plaisir !) Tu vas me faire rougir.

Il est temps que je vous explique le pourquoi du comment les p'tits lus. Histoire de ma vie est le titre d'un livre écrit par Aurore Dupin, une grande auteure française du XIXè siècle. Si son nom ne vous dit rien, c'est tout à fait normal, car elle écrivait sous un pseudonyme. Elle n'était nulle autre que George Sand. Le livre fut édité en 1856. 

 

 

Mais quel rapport avec le père Noël me demanderez-vous ? C'est simple. C'est l'un des premiers textes qui évoquent le père Noël en France. Elle raconte le père Noël de son enfance. Hummm, je vous propose de vous le lire.

"Ce que je me rappelle parfaitement, c'est la croyance absolue que j'avais à la descente par le tuyau de la cheminée du petit père Noël, bon vieillard à barbe blanche qui, à l'heure de minuit, devait venir déposer dans mon petit soulier un cadeau que j'y trouverais à mon réveil. Minuit ! Cette heure fantastique que les enfants ne connaissent point, et qu'on leur montre comme le terme impossible de leur veillée !

Quels efforts incroyables je faisais pour ne pas m'endormir avant l'apparition du petit vieux ! J'avais à la fois grande envie et grand'peur de le voir ; mais jamais je ne pouvais me tenir éveillée jusque-là, et le lendemain mon premier regard était pour mon soulier au bord de l'âtre. Quelle émotion me causait l'enveloppe de papier blanc ! Car le père Noël était d'une propreté extrême, et ne manquait jamais d'empaqueter soigneusement son offrande. 

Je courais, pieds nus, m'emparer de mon trésor. Ce n'était jamais un don bien magnifique, car nous n'étions pas riches. C'était un petit gâteau, une orange, ou tout simplement une belle pomme rouge.

Mais cela me semblait si précieux, que j'osais à peine en manger. L'imagination jouait encore là son rôle, et c'est toute la vie de l'enfant."

Un si joli souvenir qui porte à mon coeur une douce chaleur. Nous sommes très loin des grands magasins et des profusions de cadeaux, vous ne trouvez pas. 

Hummmm, cela sent la cannelle et le beurre, je crois que les biscuits sont cuits.

Allez... à demain les p'tits lus !

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