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Nomdecode cerbere

Nom de code Cerbère de Pierre-Etienne Bram

où comment réécrire les 12 travaux d'Hercule !

Salut les p'tits lus !

 

(Dis donc Alvy, cela fait un moment que tu n'as pas fait de chronique, ni même venir parler avec nous ! Que t'arrive-t-il ?) Salut la p'tite voix. Oui, je sais en ce moment, je ne suis guère sur internet et les réseaux. J'avoue que j'ai surtout travaillé de mes dix doigts pour créer la robe de bal de fin d'année de ma fille. Ce fut, une fin d'année scolaire assez bien remplie, surtout si tu comptes mon travail d'écriture et les préparatifs pour les salons à venir.

(Tu penses prendre des vacances ? Parce que tu sembles ne jamais t'arrêter !) Euhhh, non, pas de vacances, je n'en prends d'ailleurs jamais, par contre je vais sans doute alléger ma masse de travail, et penser un peu plus à moi et à mon écriture.

(Mouai, ce ne serait pas du luxe, vu le nombre de cahiers et d'histoires qui traînent à la maison ! Et là ? Tu fais quoi ?) Je suis en train de préparer la chronique du livre d'un auteur dont nous avons fait la connaissance voici un an, ou un petit peu plus d'un an : Pierre-Etienne Bram (Ah ouiiiii, le papa qui parlait de ses déboires avec son petit garçon.) Oui c'est cela "Avant j'avais des principes maintenant je suis papa : Des premiers pas au Terrible Two", j'avais bien aimé. Il m'a demandé si je pouvais lire et chroniquer son dernier livre qui est très différent. Nous sommes ici dans du post-apo mythologique.

(Du quoi ???) Eh bien, Nom de code Cerbère se passe en 2136 dans la Nouvelle-Athènes. Nous sommes dans un monde postapocalyptique. Une guerre nucléaire totale a décimé la plupart des humains. (Oui, un post-apo habituel quoi ?) Oui… et non. C'est une réécriture des 12 travaux de ce cher Hercule. (Quoi !! L’un des fils de Zeus !) C'est cela même. Mais attends, je vais te présenter le livre.

Nom de code Cerbère est un livre de 536 pages édité le 12 mai 2022 par son auteur, Pierre-Etienne BRAM. On le retrouve sur BOD et Amazon au prix de 20 euros pour le broché et 25 pour le relié. La couverture montre un homme de haute stature et musculature tenant la tête d'un être qui semble être une machine. Il tient dans son autre main une hache et derrière lui se dresse la déesse Athéna. En arrière-plan, on peut deviner une ville en ruine.

(Ouarggg ! Violent ton truc !) C'est à l'image du roman, puisque nous assistons dès les premières pages à une guerre mondiale nucléaire. On annonce déjà la couleur. Nous sommes dans la nouvelle Athènes. Alcide est un alcoolique qui est accusé du meurtre de sa femme et de ses enfants. Il est condamné à mort. L'empereur va lui ordonner d'exécuter des travaux en lui faisant miroiter la vérité sur le meurtre de sa famille et sa liberté. Il sera aidé par deux comparses qui sont eux aussi des prisonniers. La quête d'Alcide se fera dans la douleur et le sang.

 

 

L'auteur a essayé de retranscrire la légende dans un monde post-apo. Je reconnais que c'est un sacré challenge et qu'il est à l'image des 12 travaux, titanesque. (Oula, cela veut dire que tu n'as pas vraiment été convaincue !) Tu n'as pas tort, la p'tite voix. Si son écriture est fluide, sa connaissance de la mythologie grecque évidente, j'avoue que je n'ai pas accroché. J'ai lu le livre en son entier, mais sans passion, sans parvenir à plonger dans ce monde. C'est peut-être parce que je connais très bien ce mythe. On retrouve toute la légende et quelques quêtes secondaires, ce n'est pas le problème, seulement, Alcide ressemble plus à un berserk sans cervelle qu'à autre chose.  À sa décharge, je reconnais que notre cher Héracles est particulièrement violent chez les grecques, moins chez les romains. (Je croyais que c'était Alcide ?) Alcide, Héracles et Hercule ne sont qu'une et même personne, la p'tite voix. Cela ne change pas la problématique.

(D'accord, ce n'est pas ce que tu préfères dans la littérature !) C'est ça. Je pense que ce livre n'était pas pour moi, le héros est un gros bill comme on le disait dans les jeux de rôle, trop bourrin.

(En même temps, c'est le fils d'un dieu ! ) Mouai, je sais. La fin m'a laissé perplexe avec un simple "pourquoi pas". Je ne suis pas certaine que le lien entre le monde post-apo et la mythologie fut réussi, mais ce n'est que mon avis personnel.

L'auteur eut la bonne idée de mettre un QR code qui mène à une section de son site pour en apprendre un peu plus sur la légende. Je trouve que c'est une initiative intéressante et peut donner envie de découvrir la légende originale, enfin l'une des versions que l'on connaît. Il en existe quelques-unes.

N'oubliez pas que cet avis est personnel et que ce livre peut vous séduire. Il ne me convenait pas, tout simplement, ce qui n'enlève rien à la qualité d'écriture.

Merci Pierre-Etienne Bram pour m'avoir proposé la lecture de votre livre.

À bientôt les p'tits lus !

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