Créer un site internet

51

Pour que s'envolent les hiboux (mini-chronique littéraire)

d'Eléanore Ly (Auto-éditée)

Salut les p'tits lus !

 

 

Cette fois-ci, je vous emmène dans une bien étrange histoire, une sorte de thriller où tout se passe entre Paris et New-york de nos jours. Pour que s’envolent les hiboux, une œuvre d’Eléanore Ly, sorti le 18 mai de cette année.

Sa couverture est sobre en noir et blanc. Elle représente un hibou en avant-plan avec un sigle et en arrière-plan la ville de New-york en pleine nuit.

(Un thriller ??? Mais, qu’est-ce que c’est un thriller? Et pourquoi une sorte de thriller ?) Ouaaa, doucement, je vais t’expliquer. Le thriller est un genre artistique qui doit te faire ressentir des tensions, te tenir en haleine jusqu’au dénouement. Il doit te faire se crisper tes doigts pieds alors que tu es plongé dans l’histoire. Pourquoi ai-je dit presque ? Parce que là, je dirai que nous sommes dans un mélange policier et thriller.

(Euhh ! Je croyais que les thrillers étaient automatiquement des policiers !) non, pas du tout. Pour un policier, tu as un flic qui essaie d’arrêter un malfaiteur ou de dénouer une enquête, alors que pour un thriller, le héros doit déjouer les plans d’un ennemi. Ici, nous avons un peu des deux.

(ça parle de quoi ? ) C’est l’histoire d’une sœur, Flore, qui retrouve son frère, Thomas, après que celui-ci soit parti pendant une année à New York. Elle est folle de joie lorsqu’elle le retrouve à l’aéroport de Paris, seulement quelque chose a changé en lui. De plus, à son grand étonnement, il revient avec une épouse étrange et très jeune. Flore qui est détective va vouloir comprendre ce qu’il se passe… mais très vite les évènements s’accélèrent et semblent avoir un lien avec leur passé.

On retrouve dans cette histoire, des questionnements, des quêtes, des secrets qui bouleversent la vie des uns et des autres. C’est assez bien ficelé, je dois dire. On fait des sauts dans le temps à travers les flash-back de Thomas. Pas de crainte à avoir, c’est si bien fait que l’on ne risque pas de s’emmêler les pinceaux. La lecture se fait sans aucun souci puisque l’écriture est simple et fluide. La visualisation de chaque scène est pertinente. On sent que l’autrice connaît les lieux, ils sont tangibles. (ça te fait voyager sans bouger de ton siège !! c’est marrant!)

 

 

La dualité semble être le fil rouge de cette aventure. Les relations entre les protagonistes sont complexes. Tout marche par deux… l’amour face à la haine, la femme face à l’homme, le frère face à la sœur, Paris face à New York et surtout… La vie face à la mort. Cette dualité est importante puisqu’elle permet un certain équilibre. C’est sans doute ce qui m’a le plus marqué dans ce livre.

L’évolution est intéressante. Nous découvrons un peu plus d’éléments dans l’histoire sans que cela nous donne pour autant toutes les réponses. On ressent la frustration de Thomas et Flore. Les rebondissements sont bien orchestrés et la scène du rite est magnifique, très bien décrite. On la visionne parfaitement.

(C’est bizarre. Je sens que même si tu l’as aimé, il y a un « mais ») non, il n’y a pas de mais… cependant (ahhhh tu vois !! je le savais!) cependant, je n’ai pas ressenti de tension en lisant l’histoire. Tu as certains personnages qui sont d’une froideur incroyable et c’est très bien pour décrire ce qu’ils sont. On le comprend très bien… sauf que cette froideur m’a donné l’impression d’être partout. Thomas que l’on dit spontané et vif, ne m’a pas du tout donné cette image. Sa sœur pas plus, sauf sur la fin… en fait, ce qui me gêne dans ce thriller, c’est de ne pas avoir ressenti cette tension, j’avais une sensation linéaire. Cela gâche un peu le plaisir de cette histoire. Il manquait l’étincelle.

(C’est quand même un bon livre?) Oui, tout à fait. Ce n’est pas parce que MOI, j’ai eu cette sensation que c’est valable pour tout le monde. Il est vraiment de qualité et j’ai aimé découvrir les « hiboux » (Au fait, pourquoi on parle de hiboux dans le titre?) Parce qu’ils sont très importants et qu’ils sont liés avec Flore et Thomas. (quoi… mais je ne comprends pas?) Pour comprendre, il va falloir que tu lises le livre… tiens, je te le prête !

Merci à Eléanore Ly pour cette belle découverte.

Allez… à bientôt les p’tits lus !

 

chronique littéraire New York Paris auto-édition podcast

Ajouter un commentaire