Carrousel Funeste T01 : La marque d'Ysengrin
- Par alvyane
- Le 20/05/2022
- Dans Nos chroniques littéraires
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Un roman de Fenriss.
Juré, je n'ai rien inventé !
Salut les p'tits lus !
Chanson de GioeleFazzeri depuis Pixabay
(Alors là… C’est n'importe quoi Alvy !! Fenriss… Fenriss… Il n'existe même pas !) La preuve que si la p'tite voix puisqu'il m'a permis de lire le premier tome de sa saga. Tu penses bien que je ne dirai pas que c'est lui si ce n'était pas le nom de l'auteur (Fenriss… En plus ça ne s'écrit pas comme cela !) Euhhh bah si, Je peux même te le montrer sur la jaquette du livre. En plus, sans vouloir être désagréable, je trouve que le pseudo de l'écrivain est tout à fait approprié pour le livre écrit. Après tout, il parle de la marque d'Ysengrin (Ouiiiii et qui mieux que le fils de Loki et d'Angrboda qui possède l'allure d'un loup géant noir pouvait écrire sur un autre loup !!!) Ah !! Bonjour Imédébasket, je suis heureuse de te retrouver. Tu as tout à fait raison et tu n'imagines pas à quel point. (Vous vous moquez de moi… Un loup, ça ne sait pas écrire ! ) Sauf sous sa forme humaine ! (Tu m'énerves !) J'arrête de te taquiner… Pour l'instant.
Alors, je viens de découvrir un monde dans lequel je me suis plongée sans la moindre difficulté. Fenriss, Auteur du Carrousel Funeste, est un passionné. Nous avons des goûts communs, les contes, les JDR, l'horreur, l'écriture, le cinéma… Enfin plein de trucs, c'est un créatif qui possède sa chaîne Youtube Tarothor et qui a créé un monde, celui de Théorem (un jeu de rôle). (Il suffisait d'un pas pour créer un roman… ) Tu as tout à fait raison, enfin, une trilogie. J'avoue que j'ai parcouru le site de l'auteur avec beaucoup d'intérêt, en plus nous apprenons bien des choses sur lui. Il est né dans les années quatre-vingt et est intermittent du spectacle. (Tu avais raison en disant que c'était un artiste !) Oui, t'as vu ça, je ne dis pas que des bêtises.
Le livre fait 382 pages et coûte 20,04 euros en format papier sur Amazon. Oui, le jeune homme est autoédité, (il a tout fait comme un grand) exactement. Il eut un peu d'aide tout de même, puisque la photo de couverture fut faite par le photographe Stéphane Casali. Il est spécialisé dans le costume d'époque sur Paris. Sur la couverture aux teintes rouges, on peut contempler une silhouette au masque de cuir de loup qui prend à la gorge une jeune femme. Il s'agit ici de la modèle Florence Rivières… Qui a écrit un essai sur l'art de la pose. (Il doit y en avoir des choses à dire !) Tu n'imagines pas, la p'tite voix. Euh mais nous sommes ici pour parler du livre… Alors go go go !
Nous sommes dans une œuvre Urban fantasy, limite gore et horreur, avec une dose de thriller… Sans oublier de l'humour noir comme j'aime.
Une terrible menace plane sur Agartha et ses habitants. Un danger qui pourrait même affecter l'Ordinaire, le monde dans lequel nous vivons. C'est ainsi que le commissaire Franco et l'inspecteur Markez, Samuel et Esperanza, se retrouvent emportés dans une enquête qui les dépasse. Une affaire dont seul le Baron Lupin, Seigneur de la Cour des Miracles, semble percevoir les désastreuses implications.
Le carrousel funeste est en branle, qui échappera à la terrible morsure de l'hiver ?
(Cela fait peur ton truc !!) (Ouaaaa j'aime beaucoup ce que tu en dis. Ils sont comment les habitants de tagada). Pas tagada, Agartha, et oui, c'est particulier. Les habitants de cette dimension sont des personnages que nous connaissons tous et ils ont des rôles très importants dans cette saga. On retrouve le Baron Lupin, Arsène pour les intimes, d’Artagnan, le masque de fer, la Dame blanche et bien d'autres. (rrrrhooooo plein de ceux que tu aimes en plus !!!) C'est le moins que l'on puisse dire. Mais on fait aussi connaissance avec Samuel, un jeune homme qui est pris malgré lui dans cette histoire, ou encore Esperanza, paumée qui fuit dans les rues de Paris.
(Cela se passe à Paris !! Décidément, tu as tendance à toujours te retrouver dans des aventures au milieu de cette ville) Normal, elle a beaucoup à raconter. Le roman commence sur des chapeaux de roue. L'auteur nous fait pénétrer dans l'action dès le départ, un peu comme on le fait pour une nouvelle. On suit Richard et Samuel qui vont à une soirée où tout va basculer. Voyez vous même, je vous lis un extrait.
"Les yeux dans le vague, le visage bercé d’une douce tiédeur, Richard s’enfonçait dans les brumes hypnotiques de la drogue. La salle sembla ralentir devant ses yeux, les danseurs lui parurent soudain plus nets et il se laissa couler sur la banquette au côté de sa voisine. Les sens exacerbés, la musique lui parut soudain oppressante, l’odeur agressive, et surtout il sentit qu’une matière visqueuse et tiède recouvrait peu à peu sa joue. Affalé tout du long sur le canapé, il bouscula sa voisine qui tomba par terre. Richard écarquilla les yeux, il était en plein bad trip. Son bras, tout comme une partie de son visage, était couvert de sang et seul le tronc à moitié dévoré de sa voisine roulait à même le sol, ses jambes restant campées sur le faux cuir du canapé. Perdu entre hystérie et inconscience, Richard se releva d’un bond et glissa sur l’épais liquide sombre qui dégoulinait du canapé. Il s’abattit complètement abasourdi dans la mare qui gicla de toutes parts et le macula de sang."
(C'est dégoutannnnnttttttt Quelle horreur !!) Ouiiii, c'est super bien écrit, j'adooorrreee. Une enquète est lancée suite à tout cela et nous pouvons découvrir le travail du commissaire Franco et de l'inspercteur Markez. Les sauts inter-dimensionnels sont passionnants. Le monde de l'Ordinaire, chez nous quoi et le monde d'Agartha sont intimement liés. (ça me plaît bien ton truc !)
L'écriture est fluide, prenante, rythmée, elle s'accorde à merveille avec le rythme imposée à l'aventure. Nous n'avons pas d'instant d'ennui ou de répit. Le lecteur passe d'un monde à un autre sans problème, vit les instants de terreurs, de peur ou d'interrogations des protagonistes. Les langages utilisés sont appropriés. Ils sont à l'image des rangs sociaux et des lieux. Ce fut un des éléments qui m'a épatée, je dois dire. Ajoutons à cela, que lorsqu'on est pris dans le flux du roman, on visite Paris dans ses moindres détails.(Toi qui visite le Paris du XVIIIè siècle, tu as dû apprécier) Oui, j'ai beaucoup aimé, car je redécouvrais les visages de notre capitale.
Tout est bien dosé, l'intrigue se déroule sans le moindre accroc et la fin nous rend impatient de lire la suite. J'ai retrouvé des styles d'auteurs que j'aime énormément. Cependant, Fenriss a su trouver SON propre style, son approche et ça marche. On ressent le plaisir qu'a pris l'écrivain dans son oeuvre. Il donne un goût de renouveau au genre, une forme de fraîcheur qui fait du bien.
(Tu n'as rien à redire ??? C'est possible ça ?) Et bien si, il existe quelques soucis de typographie, des tirets qui n'ont pas raison d'être, mais cela ne m'a pas gâché le plaisir. J'ai eu un vrai coup de coeur.
(Il va falloir que tu me le prêtes Alvy !!) Oui, oui, pas de souci, mais tu me le rends après.
Merci Fenriss pour cette découverte, il ne me reste plus qu'à lire la suite.
Allez à bientôt les p'tits lus !!
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