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J'ai fini "Et finalement, si j'étais belle"

Et ce fut difficile,

Salut les p'tits lus !

 

 

Voilà, j'ai enfin terminé la phase trois de ma novella "Et finalement, si j'étais belle ?". Ce ne fut pas une mince affaire, vous pouvez me croire. C'est aussi pour cela qu'il n'y a pas eu d'article hier sur mon site. J'étais épuisée.

"Sapin-Lilas" m'avait demandé beaucoup d'énergie et provoqué bien des douleurs. (Des douleurs ? Cela fait mal d'écrire ?) En effet, certains écrits sont extrêmement douloureux. Ils révèlent des parts sombres de soi-même ou des difficultés qui ont sculpté notre personnalité. Ce fut le cas pour "Sapin-Lilas", ce le fut pour "Et finalement, si j'étais belle ?" Écrire, c'est donner une partie de soi.

J'ai écrit un premier jet sur papier qui me permettait de mettre mes idées et mon histoire en place. Puis vint le second jet, qui lui a pour but d'étoffer ce qui est déjà mis en avant, de rajouter des détails qui seraient passés au travers. Le troisième jet est la mise en page sur l'ordinateur. Là, j'enlève ce qui est inutile, je rajoute ou modifie certaines phrases.

(Et maintenant que vas-tu faire ? C'est terminé ?) Il me reste à relire à haute voix ma novella pour entendre si l'émotion que je souhaite lui donner est là. Il faut que sa lecture se fasse de façon naturelle, sans que je bute sur une expression ou un mot. Le rythme est très important également.

 

 

(Je n'aurai jamais pensé à cela. Les gens en général lisent dans leur tête.) Lire dans sa tête n'empêche pas d'apprécier la fluidité d'un texte. De plus, je prépare mes audio books également, et jouer le texte est primordial. Cela lui donne toute son intensité, toute sa force. C'est pour moi presque vital.

(Tu vas faire quoi après ?) Je le donne à corriger… encore… car si j'ai passé mon livre dans un logiciel de correction reconnu, rien ne détrône le regard d'une personne qui relit mon texte. Ce correcteur est aussi un bêta-lecteur, d'ailleurs j'en ai trois supplémentaires.

(Quelle va être leur rôle ?) Celui de me donner leurs ressentis, ce qui les a gênés, ce qui leur a plu, leurs émotions. Cela me permet de mieux cerné ce que j'ai écrit et si j'ai réussi à faire naître des sentiments à mon lecteur.

(Tu vas stresser non ?) Je suis toujours malade d'inquiétude lorsque je donne à lire mon livre. On ne plaît pas à tout le monde et moi, je suis nulle dans les cotes de popularité, j'écris comme je suis, j'écris ce que je souhaite crier.

"Et finalement, si j'étais belle ?" est aussi spécial que Sapin-Lilas pour une autre raison. C'est une autre forme de délivrance et un remerciement aux personnes qui ont sauvé "Sandrine".

Allez, à bientôt les p'tits lus !

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