Sapin-Lilas dans la case 11 du calendrier magique...
- Par alvyane
- Le 11/12/2021
- Dans de moi à vous
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Salut les p'tits lus !
Alvy !!! Alvyyyy !!! Dépèche toi, viens nous rejoindre s'il te plaît ! (Oui, on a une surprise pour toi !) Mais ne gâche pas tous Imédébasket ! Il ne faut pas qu'elle se doute de quoi ce soit. (Oh, mince alors tu as raison !! Alvyyyy, tu viennnnssss !)
Oui, oui, j'arrive. Par la Déesse-Mère que vous arrive-t-il aujourd'hui ? Vous semblez bien énervés. Il faut que tu ouvres la fenêtre du calendrier magique ! (Oui, c'est à ton tour !) Ah bon, d'accord, pourquoi pas.
"Grincement de la fenêtre qui s'ouvre."
Oh... mais c'est la nouvelle version de Sapin-Lilas !!! Et mon éditeur qui parle de mon livre !!
écoutez ça !
Rooohhhhh c'est drôlement gentil ce que dit ton éditeur ! Oui, je reconnais que c'est un ange (Normal pour les éditions 7e Ciel !) très drôle Imédébasket ! Je suis vraiment très contente de la nouvelle vie qui s'ouvre pour ce petit livre. Il a maintenant des illustrations faites de mes aquarelles. Ouuuaaaaa, ce fut beaucoup de travail alors ??? Oui, mais cela en valait la peine. (Et cela parle de quoi ?) De la vie, du sentiment de solitude, de la famille. Une dame m'avait complimentée en me disant que j'avais écrit tel Dickens avec une grande sensibilité et un grand réalisme. J'ai écrit ce que je connais de la pauvreté. Tu peux nous en lire un morceau ? Juste un tout petit bout du début.
"Ce sont des temps que l’on ne conte pas, mais des années que l’on n’oublie pas. On va doucement vers le bout de sa vie et les souvenirs affluent comme pour nous dire : « Regarde, tu as eu de beaux moments dans ce qui fut le pire ».
Le pire ? Noël quand l’argent n’est pas là, quand dans son cœur on ne croit plus en cet homme en rouge à la mine joviale qui voudrait nous faire croire que l’on est heureux de recevoir un cadeau, celui que l’on revendra sur Internet parce qu’il ne correspond pas le moins du monde à notre envie de paraître. Le marketing a pris le pas sur ce qui était une vraie fête de famille. Il faut avoir plus, toujours plus, à l’image de ces petits choux qui mettent tant en colère le Grinch. Une histoire pour enfants ? Pas vraiment !
Émilie et Romain fixent avec envie les tonnes de jouets que l’on a mis en vitrine sur les grands boulevards. Ce sera bientôt Noël. Dans à peine trois soirs. Tout est bien décoré et les jumeaux s’émerveillent devant les automates qui s’animent sous les projecteurs. Des ours polaires font des paquets-cadeaux à côté d’un Père Noël qui n’arrête pas de rire en se tapant sur le ventre. Les deux enfants chuchotent et pouffent de rire, se cachant presque dans le col de leurs chauds manteaux d’hiver. Leurs boucles brunes s’échappent malicieusement de leurs bonnets.
Sybille, leur mère, les a emmenés voir les prestigieux magasins à Paris. Elle n’aime pas la foule, s’y sent toujours mal à l’aise, différente, pas à sa place. Elle a honte de ne pas pouvoir mieux se vêtir, de ne pas pouvoir offrir ce qui fait briller les yeux de ses enfants. Cela fait longtemps qu’elle ne croit plus en la magie, qu’elle sait que les musiques entendues dans les magasins ne sont là que pour faire consommer. Elle n’aime pas Noël. Elle n’aime plus Noël."
(C'est triste !) Non, ce n'est pas triste, il faut lire la suite de l'histoire pour découvrir le sens du titre, les sourires que l'on en retire. C'est simple et vrai.
J'espère sincèrement qu'il vous plaira les p'tits lus, car j'y ai mis tout mon coeur.
Allez à bientôt les p'tits lus !
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